Foire aux questions

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Présentation du projet et de son contexte

Quels sont les grands objectifs du projet ?

Les principaux objectifs du projet peuvent être résumés de la façon suivante :

  • renforcer l’intermodalité au sein de la gare d’Austerlitz et à ses abords : sur le plan fonctionnel, le projet permet de repenser l'organisation de la gare ferroviaire pour améliorer sa desserte et la transformer en hub multimodal doté de nouveaux services aux voyageurs ;
  • restaurer et mettre en valeur le patrimoine de la gare : à travers la rénovation de la Grand Halle voyageurs (GHV), de l’aile Muséum et des façades intérieures du Pavillon de l'Horloge et du Hall Seine ;
  • participer à la création d’un quartier de ville dynamique combinant une mixité d’usages et d’activités : sur le plan programmatique, le projet propose un quartier de gare contemporain où l'attractivité du pôle de transport se conjugue à des activités diversifiées : bureaux, commerces, hôtel, local associatif, logements familiaux et étudiants, espaces culturels et de loisirs. Le projet permettra donc d’intégrer la gare dans la ville et de constituer un nouveau quartier animé en lien avec son environnement immédiat ;
  • résorber les coupures urbaines et ouvrir le quartier sur Paris : sur le plan urbain, le projet ouvre le quartier sur la Seine et la ville par de nouvelles voies structurantes et aménage de nouveaux espaces publics et paysagers de grande ampleur reliés aux sites historiques du Jardin des Plantes et de la Salpêtrière ;
  • renforcer la trame verte entre les jardins existants : la création d’espaces arborés dans les Cours Seine et Muséum, les 3 500 m² de jardins de l’ensemble immobilier A7A8, les 5 200 m² de toitures végétalisées et l’agrandissement du square Marie-Curie pour atteindre environ 11 000 m² participent à une présence accrue de la nature dans le quartier.

Quel est le périmètre du projet ?

Le périmètre du permis de construire unique comprend les éléments suivants :

  • La Cour Seine (ancienne Cour des départs) : espace de circulation piétonne, dépose et prise en charge taxis.
  • Pour la gare : les éléments de programmes suivants sous la Grande Halle voyageurs (GHV) :
    • l’amélioration de l’intermodalité ;
    • la création d’espaces de circulation, de salons d’attente et le réaménagement des services en gare ;
    • la création d’espaces commerciaux et de services au cœur de la Grande Halle voyageurs, dans le Pavillon de l'Horloge, le Hall Seine, la salle Adami et dans la galerie Muséum ;
    • la rénovation de l’aile « Muséum » et des façades intérieures du Pavillon de l'Horloge et du Hall Seine où prendront place des commerces.
  • La Cour et la rampe Muséum :
    • un vaste espace public piétonnier d’environ 12 000 m² reliant le boulevard de l’Hôpital, la ZAC Paris Rive Gauche, aménagé et végétalisé ;
    • la création de locaux SNCF sous la rampe, le nivellement de la rampe vers la nouvelle voie de liaison sud et le pont Salpêtrière ;
    • la création de kiosques en surface, d’espaces commerciaux en sous-sol, de connexions de l’ensemble immobilier A7A8 avec la Grande Halle voyageurs, à la ligne 10 et ligne 5 du métro et au RER C côté Muséum.
  • L’ensemble immobilier neuf A7A8 accueillant bureaux, hôtel, logements, résidence étudiante, local associatif, commerces, jardins, locaux techniques ferroviaires, auditorium et espace d’exposition, dépose-minute, parcs de stationnement public et privé de la gare et des bureaux et aire de livraison mutualisée.
  • La rampe d'accès conduisant au parking depuis le boulevard de l'Hôpital.

Pourquoi la modernisation de la gare et la construction de l’îlot A7A8 sont-elles réunies dans un même projet ?

Le projet de modernisation de la gare d’Austerlitz et de construction de l’ensemble immobilier A7A8 fait l’objet d’un permis de construire unique dans la mesure où :

  • d’une part, le projet global porte sur un ensemble immobilier unique au regard des différents liens physiques, fonctionnels et architecturaux des différentes composantes du projet ;
  • d’autre part, la programmation commerciale est désormais soumise aux dispositions de la loi du 18 juin 2014 et son décret d’application du 12 février 2015 relatif à l’aménagement commercial qui prévoient que, lorsqu’un projet est soumis à permis de construire, ledit permis tient lieu d’autorisation d’exploitation commerciale (AEC) ;
  • l’ensemble des opérateurs concernés par le projet a décidé, dans le cadre des ateliers organisés par la Ville de Paris et après échanges avec les services chargés de l’instruction des demandes d’autorisation d’urbanisme, qu’un seul permis de construire, dont l’instruction relève de la compétence de l’État, sera déposé pour l’ensemble du projet de modernisation de la gare et de construction de l’îlot A7A8, avec pour assiette les différents volumes à identifier sur les parcelles susvisées, ce qui entraînera une instruction globale des règles d’urbanisme. Ce permis de construire valant AEC sera délivré au bénéfice de chacun des maîtres d’ouvrage.

Intermodalité

L’intermodalité entre les modes de transports collectifs est-elle renforcée ?

L’amélioration de l’intermodalité est un des bénéfices majeurs apportés aux usagers par le projet. Aujourd’hui, pour accéder au métro et au RER lorsqu’on arrive en train, il faut obligatoirement sortir de la gare. À l’avenir, toutes les correspondances se feront par la Grande Halle voyageurs. Les parcours seront plus rapides, intuitifs, très visibles, fluides, notamment grâce aux volumes importants de la grande halle et au quai transversal qui sera libre de toutes constructions.

 

Des escaliers mécaniques supplémentaires viennent accroître le confort des cheminements pour les voyageurs venant du RER C et rejoignant la grande halle et le métro ligne 5 et pour les voyageurs effectuant la liaison entre les métros ligne 10 et ligne 5.

La liaison souterraine reliant la ligne 10 au RER C est élargie et complétée d’une offre commerciale et de services.

L’intérieur de la Grande Halle voyageurs sera connecté via des passerelles aux salles d’échanges RATP du métro ligne 5 dans les ailes de la gare. Ces passerelles seront accessibles via la création d’une rampe qui monte progressivement depuis le quai transversal jusqu’au droit du viaduc du métro ligne 5.

 

Le projet permet notamment une réduction du temps de parcours à l’heure de pointe du matin pour les principaux trajets suivants :

  • RER C > métro 5 : avec un gain de 17 secondes pour 3 350 voyageurs.
  • Grandes lignes > métro 5 : avec un gain de 55 secondes pour 1 150 voyageurs.
  • Grandes lignes > métro 10 : avec un gain de 51 secondes pour 700 voyageurs.

 

Aujourd’hui, les cheminements sont difficiles, il y a peu d’indications. Est-il prévu de renforcer la signalétique sur l’ensemble du site ?

Le projet vise à renforcer l’intermodalité du site, notamment en facilitant les cheminements et correspondances. Pour cela, sur l’ensemble du site, dans la Grande Halle voyageurs, sur les Cours Seine et Muséum et en direction de la gare de Lyon, une attention particulière sera accordée à la signalétique afin d’assurer une meilleure visibilité et lisibilité des correspondances.

Les déplacements seront également facilités par la mécanisation des liaisons verticales avec l’ajout d’escaliers mécaniques supplémentaires entre le RER C, les métros ligne 5 et 10.

Faire converger les flux vers la Grande Halle voyageurs participe également à améliorer la lisibilité du site.

 

Le projet facilite-t-il la liaison entre la gare d’Austerlitz et la gare de Lyon ?

Le projet rendra plus lisible et visible la liaison entre les deux gares. En plus de l’amélioration de la signalétique, le cheminement voyageurs sera facilité par la création d’une liaison piétonne perpendiculaire à la Seine, au niveau du pont Charles-de-Gaulle, à travers la gare d’Austerlitz et la Grande Halle voyageurs. Ce nouveau passage permettra également de relier les jardins de la Pitié-Salpêtrière et le square Marie-Curie aux quais de Seine afin de mieux connecter le 5e arrondissement avec la ZAC Paris Rive Gauche et faciliter à cette échelle les liaisons piétonnes vers la gare de Lyon.

Afin de rendre plus lisible la perspective entre les deux gares, il est également possible d’envisager la création d’un ouvrage artistique sur la Cour Seine afin de créer un appel visuel.

 

Le projet créant une perméabilité au niveau de la gare et de l’îlot A7A8 diminue significativement les distances, ce qui constituera un gain de temps pour les usagers et les riverains.

 

Simulations de trajets piétons avant/après entre :

  • La Porte Saint‐Louis de la Salpêtrière et l’avenue Pierre Mendès-France via le nouveau pont. Grâce au projet, le parcours diminue de 460 m, ce qui représente un gain de temps d’environ 6 minutes (sur la base d’une vitesse de marche de 4,5 km/h).
  • Le boulevard Saint‐Marcel et le pont Charles-de-Gaulle. Le projet réduit le parcours de 270 m soit un gain de 3 minutes 30 secondes de temps de parcours.

 

Les piétons chemineront par ailleurs sur un parcours plus agréable et réservé aux mobilités douces, à l’écart du bruit et de la pollution du boulevard de l’Hôpital (jardins, voie piétonne, Cour Muséum).

De nouvelles dessertes sont-elles prévues pour la gare d’Austerlitz ?

La requalification de la gare permettra l’augmentation des capacités d’accueil de voyageurs en cas d’accroissement du nombre de trains. C’est aujourd’hui la seule gare parisienne qui n’est pas saturée, et elle constitue donc une vraie opportunité d’augmenter les dessertes.

 

Les hypothèses dimensionnant l’offre ferroviaire et le trafic voyageurs de la gare d’Austerlitz aux horizons futurs ont été retenues en s’appuyant sur l’expertise et les études menées par SNCF Gares & Connexions :

  • Selon une étude d’intermodalité réalisée en 2017 par SNCF Gares & Connexions sur le tripôle Gare de Lyon - Gare de Bercy – Gare d’Austerlitz, les hypothèses utilisées correspondent au scénario réaliste le plus dimensionnant aux horizons 2022 et post-2022. À l’horizon 2022, l’étude indique une évolution de +8 % des trafics voyageurs annuels. Il est à noter que la gare de Paris Austerlitz est la seule gare parisienne non saturée et ayant une réserve capacitaire.
  • Pour les horizons post-2022, une étude récente de prévision d’augmentation de trafic a été réalisée par SNCF Gares & Connexions. Elle prend comme hypothèse réaliste une croissance de base de 1,4 % annuel du trafic, ainsi que les effets de l’ouverture à la concurrence. La prévision de fréquentation totale à Paris Austerlitz (gare de surface et souterraine) est de 30 millions de voyageurs annuels en 2030 contre 23 millions aujourd’hui. Il s’agit du scénario jugé à date comme étant le plus réaliste et il est équivalent ou inférieur en nombre de voyageurs aux différents scénarios testés dans les études de flux insérées dans l’étude d’impact.

 

En tout état de cause, ces hypothèses sont faites dans un cadre où la SNCF a peu de visibilité sur les démarches stratégiques confidentielles des nouveaux entrants sur le marché ferroviaire.

Compte tenu des incertitudes liées à l’ouverture à la concurrence et compte tenu du caractère confidentiel des stratégies en cours de développement parmi de potentielles entreprises ferroviaires intéressées, il n’est pas possible de projeter des évolutions de trafic réalistes à plus long terme.

Les lignes de métro et de train seront-elles touchées ?

De nouveaux accès sont prévus pour faciliter les déplacements et l’accessibilité aux voies de métro et de RER au sein de la gare. Des travaux sont à prévoir afin de créer de nouvelles liaisons :

  • la création d’un nouvel accès direct depuis la Grande Halle voyageurs vers les salles d’échanges existantes du métro ligne 5. Cette liaison est rendue possible par la réalisation de deux passerelles faisant la liaison entre les ailes de la gare et l’intérieur de la grande halle, débouchant sur la partie supérieure du socle de couverture des voies du RER C ;
  • l’accès à la ligne 10 du métro dans l’aile Muséum, sous le viaduc de la RATP est maintenu mais il sera désormais en liaison directe avec la Grande Halle voyageurs ;
  • une nouvelle liaison directe est créée entre la ligne 10 en sous-sol et la salle d’échange RATP existante au premier étage de l’aile Muséum. Au sein de l’aile Muséum, la liaison directe entre le métro ligne 10 souterrain et le métro ligne 5 aérien est améliorée par la création d’un escalier mécanique à la descente qui viendra compléter l’escalier mécanique à la montée et l’escalier fixe existant qui seront reconstitués ;
  • le RER C bénéficiera d’une liaison directe depuis la salle d’échange RER située au niveau -2 vers le quai transversal. En amont du quai transversal côté Seine, une liaison directe entre la gare souterraine et la gare de surface est créée, composée de deux escaliers mécaniques, un escalier fixe et un ascenseur. Elle permet aux voyageurs de rejoindre le métro ligne 5 et les grandes lignes en accédant directement à l’intérieur de la grande halle ;
  • au sein du Hall Muséum, les liaisons verticales entre le RER C et la gare de surface sont regroupées et améliorées par l’ajout d’un escalier mécanique et d’un ascenseur aux deux escaliers existants.

 

Le projet permet notamment une réduction du temps de parcours à l’heure de pointe du matin pour les principaux trajets suivants :

  • RER C > métro 5 : avec un gain de 17 secondes pour 3 350 voyageurs.
  • Grandes lignes > métro 5 : avec un gain de 55 secondes pour 1 150 voyageurs.
  • Grandes lignes > métro 10 : avec un gain de 51 secondes pour 700 voyageurs.

Stationnement et circulation

Où seront situées les entrées et sorties du parking ? Et les accès piétons ?

Le parking souterrain de l’îlot A7A8 est accessible :

  • pour les véhicules motorisés :
    • via une rampe au sein de l’immeuble donnant sur la voie de liaison / rue David Bowie, pour les entrées et les sorties,
    • depuis une rampe accessible depuis le boulevard de l’Hôpital, en entrée uniquement,
  • pour les piétons via 2 accès principaux, l’un à proximité du viaduc M5 et donnant sur le jardin intérieur du RDJ et l’autre à proximité du dépose-minute . On pourra y accéder depuis le RDC ou le RDJ de l’ensemble immobilier A7A8.

 

Pourquoi une trémie est-elle prévue boulevard de l’Hôpital ? Quelle conséquence sur la saturation du trafic ?

La localisation de la trémie découle des éléments suivants :

  • le sens de circulation de la voie de liaison : pour limiter les flux de circulation, il a été décidé que cette voie sera en sens unique dans le sens avenue Pierre Mendès-France vers le boulevard de l’Hôpital pour que la voie de liaison ne devienne pas un raccourci (afin d’éviter le phénomène d’itinéraire malin du boulevard de l’Hôpital vers l’avenue Pierre Mendès-France pour contourner la place Valhubert, ce qui aurait augmenté le trafic sur le boulevard de l’Hôpital) ;
  • la cohabitation des flux piétons / voitures : la trémie est prévue à proximité immédiate du boulevard de l’Hôpital pour en assurer une meilleure visibilité pour les automobilistes souhaitant l’emprunter (au-delà de la signalisation qui sera mise en place) et pour sécuriser la circulation sur la voie des piétons côté boulevard de l’Hôpital, puisque des feux de signalisation seront mis en place.

 

Pourquoi ne pas créer de trémie ailleurs sur le site ?

Tout d’abord, le positionnement actuel de la trémie a fait l’objet d’un travail particulièrement approfondi avec les services de la ville, la SEMAPA et les acteurs du projet et correspond au meilleur emplacement du point de vue de la sécurité des piétons et de la limitation de son impact sur le square Marie-Curie qui sera agrandi.

D’autres implantations ont été envisagées mais n’ont pas été retenues :

  • Côté quai d’Austerlitz : la création d’une trémie était techniquement impossible (ouvrages souterrains).
  • Plus à l’intérieur de la voie de liaison : réelle dangerosité car il y aurait une longue partie en double sens, et ainsi plus de risques pour les piétons traversant entre le jardin Marie-Curie et l’ensemble A7A8 ou la gare, mais également une perte de visibilité de la trémie depuis le boulevard et donc le risque que des véhicules s’engagent pour contourner la gare sans se rendre compte qu’il s’agit uniquement d’un accès à un parc de stationnement.

 

Quels accès piétons sont prévus pour le parking ?

Indigo suit les standards des réglementations d’accessibilité. Il y aura donc des ascenseurs pour les personnes à mobilité réduite, à chaque niveau du parking et permettant d’accéder en surface. Il y aura deux batteries de deux ascenseurs : une à proximité du dépose-minute et en liaison directe avec la Cour Muséum et la gare, et une autre vers le boulevard de l’Hôpital côté jardin Marie- Curie.

L’objectif est d’assurer une circulation sans coupure entre le parc en sous-sol à proximité du dépose-minute, la galerie commerciale desservie par ascenseur et le niveau en surface vers la gare.

Quelle proportion de places de parking sera réservée aux véhicules électriques ?

Sur l’ensemble du site, 146 places sont prévues pour des infrastructures de Recharge pour les Véhicules Électriques (24 seront directement équipées représentant 3 %, et 122 seront pré-équipées en prévision du développement anticipé de ce mode de transport représentant 20 %). À l’horizon 2030, il sera possible d’atteindre l’objectif de 50 % de places équipées de bornes électriques sur l’ensemble du parking, en conformité avec la politique de la mairie de Paris en la matière.

Ces places sont prévues au sein des parkings public et privé mais également au niveau du dépose-minute.

Ces bornes pour véhicules électriques permettront des recharges de longue et de moyenne durées (7kWh) et 10 % de bornes à recharge semi-rapide (22 kWh).

Des stationnements dédiés aux deux roues motorisées sont-ils prévus dans le projet ?

Au total sur l’ensemble du projet, 115 places sont destinées aux deux-roues motorisés. Ces places sont réparties sur l’ensemble du site : 16 emplacements deux-roues Cour Seine, 8 places sur l’aire de dépose-minute, 74 places sur le parking public, 17 places sur le parking privé. De plus, 8 places pour deux-roues motorisés sont prévues sur la voie de liaison.

Commerces

Quel est le type de programmation prévue ?

La programmation commerciale va refléter les besoins très divers qui sont exprimés à la fois par les usagers de la gare et les riverains.

Les commerces au sein de la gare reflètent la programmation assez classique dans ce type de lieux, à savoir : presse, pharmacie, restauration… Ces commerces seront principalement concentrés dans le cœur de la Grande Halle voyageurs.

Les nouveaux commerces sur la Cour Muséum et au rez-de-chaussée de l’ensemble A7A8 sont également programmés pour satisfaire une mixité de besoins. Ces espaces accueilleront des grandes enseignes mais aussi des commerces plus petits et des services (parapharmacie, espaces de coworking, cabinets médicaux…). L’esprit est vraiment de créer des commerces de ville, un lieu de vie qui participera à faciliter le quotidien des riverains et salariés du quartier. La Cour Muséum, esplanade piétonnière, permettra notamment d’accueillir de larges terrasses pour de la restauration.

Comment la programmation commerciale sera-t-elle choisie ?
Afin de dimensionner l’offre commerciale aux besoins des usagers, des études ont été réalisées entre 2018 et 2019. Des questionnaires et des entretiens ont été menés auprès d’usagers aux profils diversifiés : des riverains, des employés du secteur, des étudiants, des familles... Ensuite, un panel représentatif de ces différents profils a été réalisé afin de questionner les usagers sur leurs attentes, leurs besoins, leurs ressentis et leurs appréhensions vis-à-vis de la programmation commerciale et du projet. Ces temps d’échanges ont permis de définir les grandes orientations de la programmation commerciale mais aussi des équipements, de l’aménagement, du mobilier urbain, du design des espaces, pour que ces derniers puissent au mieux refléter les aspirations et besoins des divers usagers.

Toutefois, même si de grandes orientations ont été adoptées, la programmation commerciale n’est pas encore définie précisément. L’offre sera en partie coconstruite avec les habitants du quartier et des ateliers auront lieu avant la phase de commercialisation avec les conseils de quartier concernés dans les 13e et 5e arrondissements.

Quartier et usages

Comment le projet assure-t-il la connexion avec le 5e arrondissement ?

La création de liaisons fluides permettant de traverser le quartier de la gare est un objectif majeur qui a guidé la conception du projet. Ainsi le projet s’articule autour de grandes liaisons et s’insère dans les continuités du quartier en proposant trois nouveaux axes d’ouverture sur son environnement en suivant les axes de circulation principaux :

  • Parallèle à la Seine : avec la cour et la rampe Muséum qui permet de joindre le boulevard de l’Hôpital et l’avenue Pierre Mendès-France.
  • Perpendiculaire à la Seine, au niveau du pont Charles-de-Gaulle, à travers la gare d’Austerlitz et la Grande Halle voyageurs, permettant de joindre les jardins de la Pitié-Salpêtrière et le square Marie-Curie aux quais de Seine.
  • Traversée du métro : suivant le viaduc aérien du métro ligne 5, l’ouverture de nouvelles entrées gare au niveau du passage du métro, permettant de traverser la gare de la Cour Seine vers la Cour Muséum et de poursuivre sous le futur bâtiment pont A7A8 pour rejoindre le square Marie-Curie.

Le projet permet d’augmenter l’ouverture de la gare sur son environnement en offrant une accessibilité accrue aux différents usagers et en proposant des espaces réaménagés facilitant les échanges.

Au rez-de-chaussée et côté, c’est quasiment 16 000 m² d’espaces publics (Cour Muséum + traversées + mail commercial) qui permettront aux piétons de circuler et ainsi d’assurer la connexion avec le 5e arrondissement.

Quelle sera la superficie des nouveaux espaces publics créés ?

La création d’espaces publics qualitatifs aux abords de la gare qui manquent actuellement au quartier est un des principaux objectifs poursuivis par le projet.

La dimension des espaces publics au sein du projet est significative. La Cour Muséum par exemple mesurera 40 m de large et 300 m de long, soit l’équivalent de la place de l’Hôtel de Ville. Il s’agit d’un potentiel unique pour l’animation du quartier en journée et le soir avec une programmation diversifiée (restauration, terrasses, concerts, évènements culturels…). Les logements étant situés de l’autre côté de l’îlot, il n’y a pas de risque de nuisances et l’animation de la Cour constitue une opportunité forte de dynamisation du quartier.

En outre, à proximité immédiate du site, l’extension et la requalification du square Marie-Curie, qui passera de 4 000 m² actuellement à 11 000 m², viendront également renforcer la place des espaces publics sur le quartier.

Au RDC, les emprises publiques dédiées aux piétions et aux circulations douces dans l’emprise du permis de construire seront presque doublées passant d’environ 8 000 m² sur le site actuel à environ 16 000 m² à l’état projet. 7 400 m² d’espaces verts complémentaires avec l’extension du square Marie-Curie viendront compléter le projet.

Le projet entrainera-t-il la création d’emplois ?

À terme, la fréquentation du site va augmenter et se diversifier du fait de la mixité du programme qui va se développer : plus de 5 430 emplois seront créés sur ce site, auxquels s’ajouteront également des emplois indirects comme personnel d’entretien, personnel de logistique, agents de sûreté et de sécurité, personnel de maintenance technique...

 

Quels sont les engagements des maîtres d’ouvrage en termes d'emploi et d'insertion ?

Dans le cadre de sa politique Développement Durable, la SA GARES & CONNEXIONS poursuit l'ambition de promouvoir l'égalité des chances et la lutte contre l'exclusion, en favorisant l'emploi et l'insertion professionnelle dans le cadre de ses (leurs) marchés de travaux. Les entreprises travaux, pour pouvoir répondre aux marchés travaux doivent s’engager à réaliser un volume d’heures d’insertion dépendant du montant de leur marché. Le respect de ce volume d’heures est contrôlé tous les trimestres par la SNCF et donne lieu à l’application de pénalités envers les entreprises qui ne respectent pas les engagements pris.

Bureaux

Qui va occuper l’immeuble de bureaux ?

Les bureaux accueilleront le futur siège de l’Agence française de développement.

L’Agence française de développement (AFD) est un établissement public qui met en œuvre la politique de la France en matière de développement et de solidarité internationale : climat, santé, biodiversité, paix, éducation, urbanisme, gouvernance, formation, sport... Ses collaborateurs en métropole et dans le réseau sont engagés dans plus de 4 000 projets à fort impact social et environnemental dans les Outre-mer français et 115 pays à l’étranger. L’AFD est la plus ancienne des institutions de développement au monde. En 2019, l’AFD a engagé 14 milliards d’euros sous forme de dons, de prêts et d’expertise technique pour financer et réaliser des projets de développement dans le monde, en partenariat avec des États, des collectivités locales, des entreprises, des fondations ou encore des ONG. L’action de l’AFD s’inscrit dans le cadre des 17 Objectifs de Développement Durable (ODD), fixés par l’ONU en 2015, et de l’Accord de Paris sur le climat.

Logements

À quel type de public les logements sont-ils destinés ?

Sur l’ensemble des logements qui seront construits sur le projet, 85 studios sont à destination des étudiants. Ils accueilleront des apprentis, alternants, et une partie sera également réservée à des étudiants boursiers.

107 sont des logements intermédiaires et 34 des logements sociaux. Cette programmation permettra d’accueillir une pluralité de profils de locataires, des familles comme des étudiants et des jeunes actifs en préservant la mixité sociale au sein du quartier.

Les locataires sont désignés par une commission d’attribution avec un représentant de la mairie d’arrondissement, un représentant d’association de locataires (logements intermédiaires comme logements sociaux).

Quels seront les prix des différents logements proposés ?

Le prix sera entre 10 et 20 % moins cher que du logement privé. Les prix du loyer au m² font l’objet d’une circulaire publiée chaque année.

Environnement et végétalisation

Quelle est la place des espaces verts dans le projet ?

Tout d’abord, la parcelle sur laquelle le projet s’insère fait environ 63 500 m². Le total des surfaces développées par le projet est d’environ 128 500 m² cela correspond à un rapport de 1 à 2 entre le foncier et le bâti projeté.

On est très souvent au-delà de ce rapport dans les zones urbaines denses comme à Paris.

Entre le Jardin des Plantes et les berges de Seine, on compte de grands espaces ouverts. Ceux créés au sein du projet de rénovation de la gare et l’ensemble immobilier A7A8 viennent les renforcer et les prolonger. L’ensemble immobilier A7A8 permet de structurer l’espace avec la Cour Muséum d’une largeur de 40 m, d’une part, et le square Marie Curie, d’autre part.

Par ailleurs, les espaces verts occupent une place centrale dans le projet. En complément des espaces arborés prévus Cour Seine (six arbres supplémentaires) et Cour Muséum (82 arbres), ce sont près de 8 000 m² d’espaces verts qui se déploieront sur plusieurs niveaux et pour tous les usages :

  • un jardin en cœur d’îlot de 650 m² environ ;
  • 550 m² environ de jardin d’agrément en pleine terre, au rez-de-chaussée, ouvert sur le dépose-minute, les bureaux SNCF et le local associatif (dont la gestion sera confiée à Emmaüs) ;
  • 2 330 m² de jardins en R+1 pour les logements, l’hôtel, la résidence étudiante et les bureaux ;
  • 4 500 m² environ sur les terrasses des bureaux et 700 m² de terrasses seront végétalisés au niveau des logements. Elles répondront à de multiples usages : agriculture urbaine, horticulture, jardins partagés, biodiversité ou encore cueillette spontanée.

Aux abords immédiats du projet : le square Marie-Curie sera requalifié et agrandi pour atteindre une surface d’environ 11 000 m².

Autre élément, le projet permet de réduire le coefficient d’imperméabilisation des sols qui passera de 0,94 à 0,86 (soit une baisse d’environ 9 %).

Des travaux récents ont permis de rendre la Cour Seine plus accessible et accueillante, tout en la végétalisant davantage. Six arbres supplémentaires seront également plantés dans cette optique. Les voyageurs en correspondance pourront profiter de l’ensemble des espaces d’attente plus confortables mis à leur disposition au sein de la gare réaménagée et de ses alentours, que ce soit la Cour Seine ou la Cour Muséum ; mais aussi les jardins et les berges de Seine situés à proximité.

Par ailleurs, la future Cour Muséum, espace public dédié aux piétons et aux circulations douces de 12 000 m², sera quant à elle arborée avec la plantation de 82 Charmes, la végétalisation de 3 900 m² supplémentaires et l’intégration de pavés enherbés dans les zones piétonnes pour permettre l’infiltration facilitée des eaux de pluie.

Des espaces d’agriculture urbaine sont-ils prévus ?

Oui. Les toitures de l’îlot A7A8 seront végétalisées (5 200 m² au total). Une agriculture urbaine trouvera sa place pour 4 500 m² sur les toitures des bureaux avec une terrasse agriculture évènementielle, des terrasses dédiées à la biodiversité, une terrasse horticole, une terrasse collaborative, une terrasse de cueillette spontanée. 700 m² de toiture des logements seront également végétalisés.

Ces espaces végétalisés en toiture complètent :

  • les espaces arborés des Cours Seine et Muséum ;
  • les jardins au cœur de l’ensemble immobilier (3 500 m²) ;
  • l’agrandissement du square Marie-Curie de 3 600 à 11 000 m².

Le projet contribue-t-il à l’imperméabilisation des sols ?

Les jardins et les toitures végétalisées contribuent à réduire l’imperméabilisation des sols. Le projet prévoit de réduire le coefficient d’imperméabilisation du site par rapport à l’état existant ainsi que les rejets au réseau en période pluvieuse. Une partie des eaux pluviales sera gérée par infiltration et évapotranspiration au niveau des espaces végétalisés (en pleine terre, sur dalle ou toitures de l’îlot A7A8). Le coefficient de ruissellement passe de 0,94 à l’état actuel à 0,86 à l’état final, diminuant ainsi l’imperméabilisation du site et contribuant à lutter contre les effets d’îlots de chaleur.

L’agrandissement du square Marie-Curie renforcera quant à lui la perméabilisation des sols à l’échelle du quartier.

Le projet s’inscrit dans une trame verte plus globale constituée du Jardin des Plantes, des jardins de l’hôpital et du square Marie-Curie.

Quelle place pour la biodiversité dans le projet ?

Le projet végétal a pour objectif d’installer des plantations partout où cela est possible en favorisant les espèces locales, contribuant ainsi à la mise en place de sols poreux qui permettent une certaine régulation thermique et des eaux pluviales, et qui favorisent la biodiversité.

Un soin particulier a été apporté au traitement du toit, en y intégrant des systèmes de végétalisation et d’accueil pour la biodiversité, supports des continuités écologiques existantes ainsi que des productions d’énergies renouvelables (panneaux photovoltaïques et thermiques).

Pour mémoire, le site avant les démolitions en cours était occupé par des bâtiments d’exploitation de la gare et ne laissait que peu de place aux espaces verts et à la biodiversité.

Performance énergétique

Quelle place pour les énergies renouvelables dans le projet ?

De façon générale, l’ensemble du projet est pensé pour favoriser la part des énergies renouvelables dans la consommation énergétique des locaux. Il s’inscrit naturellement dans la stratégie nationale bas carbone (SNBC), le schéma régional climat air et énergie (SRCAE) ainsi que dans le plan climat air énergie territorial de la Ville de Paris (PCAET).

Concrètement cela se traduit de la façon suivante :

  • Dans les logements collectifs, une production d'eau chaude sanitaire solaire sera mise en œuvre grâce aux 100 m² de capteurs solaires en toiture.
  • Dans la résidence étudiante, la récupération de chaleur des eaux grises permettra de préchauffer l'eau sanitaire.
  • Une ferme photovoltaïque de 3 200 m² sur les bureaux et 200 m² sur l’hôtel permettra de produire de l’électricité qui sera consommée directement dans les bureaux et l’hôtel.
  • Une smart grid (réseau électrique intelligent) permettra de diriger l’énergie vers le programme qui en a besoin si les bureaux et l’hôtel ne la consomment pas.
  • En matière de production de chaleur et de froid : les productions de la Compagnie parisienne de chauffage urbain (CPCU) et de Climespace ont été privilégiées, notamment pour l'importance de la part d'énergie renouvelable du réseau de chaleur et la faible émission de CO2 du réseau de climatisation.
  • La ferme photovoltaïque des bureaux permettra d’assurer environ 50 % de la consommation d’énergie dite primaire de ceux-ci.

Quelles sont les certifications visées par le projet ?

L'équipe de maîtres d'ouvrage a développé un projet avec une forte ambition environnementale en tenant compte des contraintes du site et de l’inscription de la gare à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.  Ils ont fait le choix des certifications et labels suivants :

Pour les bureaux, hôtel et les bureaux de la SNCF :

  • certification « NF Bâtiments tertiaires – démarche HQE® » du référentiel technique Haute Qualité Environnementale, millésime 2015 aux niveaux « Excellent » pour les bureaux, les bureaux SNCF et l'hôtel ;
  • certification BREEAM® International New Construction 2016 du BRE, niveau « Excellent » pour les bureaux ;
  • label BiodiverCity® pour les bureaux ;
  • label Bâtiments Biosourcés – Niveau 1 pour les bureaux ;
  • certification WiredScore pour les bureaux ;
  • label OsmoZ (qualité des environnements de travail) pour les bureaux ;
  • label Effinergie (bâtiment à faible besoin énergétique) pour les bureaux.

 

Pour l'ensemble du programme de commerces :

  • NF bâtiments tertiaires – Démarche HQE®, niveau « Très bon » pour les commerces de la Grande Halle voyageurs ;
  • NF bâtiments tertiaires – Démarche HQE®, niveau « Excellent » pour les commerces de l’ensemble immobilier A7A8 ;
  • BREEAM® International New Construction 2016, niveau « Excellent » pour les commerces de l’ensemble immobilier A7A8 ;
  • label BiodiverCity®.

 

Pour les logements :

  • certification Bâtiment ´Ênergie Environnement, mention Habitat Qualité ;
  • label E+C-, niveau E3C1 ;
  • respect du plan climat de la Ville de Paris qui exige que toute nouvelle construction de logements (notamment) doive respecter un Cep ≤ 50 kWhep/m./an.

 

Un soin particulier a été apporté au traitement du toit, en y intégrant des systèmes de végétalisation et d’accueil pour la biodiversité, supports des continuités écologiques existantes ainsi que des productions d’énergies renouvelables (panneaux photovoltaïques et thermiques). Cette végétalisation est principalement un moyen de gérer les eaux pluviales (plus que l’isolation thermique).

Quels sont les matériaux utilisés pour la construction des bâtiments ?

D’une manière générale, l’emploi de matériaux biosourcés sera privilégié (sous-couches acoustiques en chanvre, isolation en fibres de bois, de lin ou de coton, peinture à base d’algues ou de résines végétales…). Une réflexion importante a été menée pour mettre en œuvre des alternatives au béton notamment sur une partie des superstructures et les façades : 

  • 31 000 m² de façades, soit les deux tiers, seront réalisées en bois ou mixtes bois/aluminium sur les bureaux et l’hôtel.
  • 4 100 m2 de planchers de bureaux seront réalisés en bois.

Le bois utilisé sera certifié FSC* ou PEFC**. 

Par ailleurs, dans le cadre de leurs démarches environnementales, les MOA auront recours au réemploi par exemple pour les faux planchers et à l’utilisation de matériaux recyclés autant que possible (aluminium, panneaux acoustiques, faux plafonds).

Pour ce qui concerne plus particulièrement la gare :

Une attention spécifique est accordée à la qualité des matériaux utilisés pour l’ensemble du projet (menuiserie, façade, toiture...) et s’inscrit dans une démarche architecturale de respect du patrimoine historique de la gare : sol en pierre naturelle en revêtement clair de type grès de Fontainebleau, bois pour le socle…

Qu’en est-il des surfaces vitrées qui renforcent les îlots de chaleur en façade des bâtiments ?

De façon générale, le parti architectural de l’ensemble immobilier a pour objectif d’amener de la transparence et d’introduire la lumière naturelle au sein des espaces intérieurs. Le travail mené quant à lui sur les façades de la gare devra valoriser l’aspect patrimonial du bâtiment historique.

La végétalisation du projet contribuera largement à lutter contre les îlots de chaleur avec :

  • Les toitures de l’îlot A7A8 qui seront végétalisées (5 200 m² au total) ;
  • Les espaces arborés des Cours Seine et Muséum ;
  • Les jardins au cœur de l’ensemble immobilier (3 500 m²) ;
  • L’agrandissement du square Marie-Curie de 3 600 à 11 000 m².

Enfin, les stores extérieurs prévus sur les façades exposées SUD permettront de réduire l’apport de chaleur dû au soleil à l’intérieur des bâtiments et par la même occasion, limiter l’effet d’îlot de chaleur.

* Forest Stewardship Council®
**Pan European Forest Certification
Les certifications FSC et PEFC sont des standards d’exploitation de forêts durablement gérées.

Des modalités de valorisation des déchets sont-elles envisagées ?

Sur l'ensemble du site - excepté pour les logements, la résidence étudiante et le local associatif - un dispositif de gestion mutualisée des déchets sera mis en œuvre. Cette disposition reflète le volontarisme en matière de tri et de gestion des déchets qui vise la valorisation de 90 % des déchets générés, y compris alimentaires. Plusieurs zones réfrigérées sont ainsi prévues pour la collecte des déchets organiques des espaces de restauration.

La collecte des déchets organiques des espaces de restauration sera dirigée vers un méthaniseur pour produire du biogaz.

Des actions d'animation et de sensibilisation seront organisées pour accompagner l'évolution des comportements en faveur du tri et du réemploi et atteindre ainsi les objectifs de valorisation du plan d’économie circulaire de la Ville de Paris.

Pour les logements :

Les logements et la résidence étudiante ont leurs propres locaux à ordures ménagères.

Elogie-Siemp fournira un bac qui sera placé à l’intérieur de chaque logement destiné à accueillir des sacs biocompostables pour la collecte des déchets alimentaires.

Les locaux Ordures Ménagères sont dimensionnés pour avoir au minimum un bac à poubelles marron pour la collecte des biodéchets. Cependant, ces bacs ne sont pas encore mis à disposition dans le 13e arrondissement. Ces bacs à poubelles sont actuellement disponibles dans les 2e, 12e et 19e arrondissements. Le bac à poubelles marron sera alors fourni par le Service propreté de l’arrondissement.

 

Quel sera le bilan carbone du chantier ?

Dans notre mémoire en réponse au CGEDD les émissions liées au chantier lui-même (déplacements, consommations d’énergie, etc.) ont été estimées à 68 335 teqCO2 selon le référentiel E+C-.

« Le contributeur “chantier” » couvre les différents impacts du chantier de construction du bâtiment :

  • les consommations d’énergie du chantier (base vie, grues et engins de chantier),
  • les consommations et rejets d’eau du chantier,
  • l’évacuation et le traitement des déchets du terrassement. »

Des échanges sont en cours avec l’Autorité Environnementale sur ce point et notamment sur le mode de calcul et la prise en compte des émissions de GES liées aux matériaux de construction qui font partie du contributeur « Produits de construction et équipements » (PCE) dans le référentiel E+C-.

 

Les terrains sont-ils pollués ? Qu’est-il prévu en la matière ?

Plusieurs diagnostics de pollution des sols ont été réalisés dans le cadre du projet de modernisation de la gare d’Austerlitz et de construction de l’ensemble immobilier A7A8. On retrouve notamment de la pollution dite naturelle parmi les couches profondes.

La mise en œuvre du projet et les excavations nécessaires à la création des infrastructures permettront de participer à la dépollution du site, grâce à un plan de gestion des terres impactées par la pollution. La réalisation d’un maillage fin au droit des zones à terrasser permettra d’identifier les terres à évacuer vers les filières autorisées. Les sols seront ainsi compatibles avec le futur usage du site.

Acteurs et financements

Qui sont les cinq maitres d’ouvrage du projet ?

Les spécificités du projet, tant urbaines que techniques, ainsi que la mixité de sa programmation, ont conduit à réunir plusieurs acteurs, maîtres d’ouvrage, architectes et bureaux d’études spécialisés. Les cinq maîtres d’ouvrage du projet sont :

 

SNCF GARES & CONNEXIONS est maître d’ouvrage des circulations publiques dans la gare, des espaces de services aux voyageurs, de l’intermodalité au sein de la gare, de la rénovation patrimoniale des façades de la gare, des espaces publics dans la Cour et sur la rampe Muséum, et des locaux SNCF dans la gare.

 

ALTAREA (SNC ALTA AUSTERLITZ) est maître d’ouvrage et exploitant de l’ensemble des commerces du site (Grande Halle voyageurs, Cour Muséum et ensemble immobilier A7A8).

 

ELOGIE-SIEMP est maître d’ouvrage des logements sociaux et intermédiaires et de la résidence étudiante.

 

KAUFMAN & BROAD (SNC PARIS AUSTERLITZ A7A8) est maître d’ouvrage de l’hôtel, des bureaux, des locaux de services et d’activités SNCF et d’un local associatif (géré par Emmaüs) dans l’ensemble immobilier ; réalisation des coques brutes des commerces de l’îlot A7A8 (pour ALTAREA), du parking public et du dépose-minute (pour Indigo).

 

INDIGO a la charge de l’aménagement et l’exploitation du parking public et du dépose-minute de la gare.

Travaux

Pendant les travaux, les lignes de métro et RER fonctionneront-elles normalement ?

Lors des travaux réalisés dans le cadre du permis de construire unique, il n’y aura pas de perturbations prévues des lignes de métro et RER. Les zones de travaux seront clairement délimitées et des cheminements protégés pour les usagers seront mis en place.

Comment pourront circuler les riverains et les piétons pendant les travaux ?

La voie de liaison concentrera une part importante des flux logistiques des chantiers du secteur. Cela permettra d’approvisionner les chantiers de la zone et de limiter les croisements de flux avec les piétons => moins accidentogène et plus confortable pour les piétons.

Les emprises travaux seront clairement délimitées et des cheminements piétons protégés par des dispositifs de sécurité provisoires (clôtures, barrières, séparateurs modulaires plastiques ou en béton, filets) seront mis en place. Des passages/dévoiements provisoires pourront être mis en place aux abords de la gare.

Des circulations et accès pour les moyens de secours à la gare seront maintenus pendant la durée des travaux dans la Cour Muséum.

Les MOA et la SEMAPA ont mandaté plusieurs pilotes pour notamment organiser ces dispositifs qui seront mis en place avec les services de la ville. Cela fera l’objet d’un suivi régulier.

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